Ce sont des douleurs lombaires associées ou non à une irradiation dans les membres inférieurs, sans rapport avec une cause inflammatoire, traumatique, tumorale ou infectieuse. 80% des adultes ont eu un épisode de lombalgie dans leur vie.
Il existe trois degrés de lombalgie :
- Lombalgie primaire : premier épisode douloureux, de durée le plus souvent limitée.
- Lombalgie secondaire : forme récidivante, susceptible de gêner les activités quotidiennes et d’entraîner un retentissement psychologique. Elle peut être prévenue par les moyens de prévention secondaire.
- Lombalgie tertiaire : forme chronique et invalidante, responsable de désinsertion sociale, professionnelle et psychologique.
Parlons travail
En France, tous les ans, la lombalgie au travail induit 3 à 4 % des incapacités temporaires et 1% des incapacités totales. Elle cause un arrêt moyen de 2 mois après un accident du travail et de 1 an pour une maladie professionnelle. On comprend mieux toutes les mesures prises pour limiter le risque des professions « trop physiques » ou « trop sédentaires » dont on aménage le poste avec fauteuil ergonomique, assise personnalisée, bureau adapté ou télétravail.
Le traitement classique :
- Éducation du patient et amélioration des performances musculaires, de la souplesse et de l’endurance.
- Rééducation active : séances de kinésithérapie ou école du dos médicalisée pour soulager la douleur.
- Prise en charge cognitive axée sur les croyances et les peurs sur le plan moral.
- Prise d’antalgiques.
- Corset de maintien, prescrit par un médecin spécialiste, pour rétablir un bon alignement postural.
Dans le cas d’une lombalgie dégénérative, l’échec du traitement classique peut faire envisager un traitement chirurgical.
Source : HAS 2011, PNNS 2019, GILL